A la Taverne du Poulet Polymorphe.

(ceci est une zone purement de roleplay,vous y incarnez votre personnage avec ses répliques et en indiquant ce qu'il fait...)

La nuit commence à poindre à l'horizon et vous ne savez pas où dormir pour la nuit..encore une nuit à la belle étoile à se geler les noisettes au quatre vents hélas... et c'est alors qu'au détour d'une rue vous tombez nez à nez avec une taverne où vous pouvez distinguer malgré la pénombre sur l'enseigne en bois de noisetier : Au Poulet Polymorphe...
Bien content d'avoir trouvé un toit pour la nuit vous poussez la porte de ce lieu pour le moment inconnu...
la salle est grande dotée d'un apparat modeste, épées et boucliers ornent les murs comme en guise de dissuasion... un beau feu crépite dans la cheminée et ravigote déjà vos membres transis...
Arrivé au niveau du bar, c'est face à un vieil homme , l'air brave et jovial , que vous vous retrouvez..derrière lui ,en train de s'affairer au tâches ménagères de la maisonnée, se trouve une jeune fille brune aux cheveux bouclés qui vous regarde avec attention...

"Bien le bonjour mon ami,je suis Anselme le tavernier... vous semblez venir de fort loin...mais assaillez vous donc ... vous me semblez fort épuisé... que puis je vous offrir? vous devez avoir le gosier bien sec avec toute cette poussière de la route! ... je vous en prie asseillez vous ...nous aimons les voyageurs icelui ..." dit le vieux père avec un large sourire....

"Vous aimez les voyageurs hein? Une bonne chose!"

L'homme entre et viens s'affaler sur une chaise, les coudes sur le bar. Son visage est fatigué et encadré par une paire de cornes. Les yeux d'une couleur improbable, il coule un regard vers la jeune fille ainsi que sur ses... Bouteilles...

"Sert-moi un lait de chèvre vieil homme...Et pas de réflexion, c'est de famille! Mon père pouvait pas avaler une goutte d'alcool, c'est devenu héréditaire!"

Avec un grognement d'aise, l'homme se renverse sur sa chaise laissant voir au tenancier le harnachement qui l'équipe... Une armure de cuir rouge, une sacoche, une arme accroché a sa ceinture...

Elle était sur les routes depuis plusieurs semaines, elle qui était une enfant des villes, plus habituée aux ruelles sans lumière qu’aux chemins boueux. La pluie avait entamé sa confiance, le soleil avait craquelé son endurance, et les voyageurs avaient achevé de lui mettre les nerfs à vif. Trop de monde. Trop de gens susceptibles de la désigner à d’éventuels mouchards. Cependant… elle connaissant le genre de la maison, et elle savait qu’on n’enverrait pas des amateurs sur ses traces. Une trahison était toujours à redouter, mais elle avait aux trousses un traqueur solitaire, qui ferait certes jouer son réseau d’informateurs, mais qui ne laisserait personne d’autre que lui s’occuper de son cas.

Enfin… après une journée de marche un peu trop longue, les échos chaleureux d’une taverne lui parvinrent depuis la rue froide où elle continuait de mettre un pied devant l’autre, machinalement. Depuis quand avait-elle franchi les portes de cette ville ? Quelques heures ? Quelques minutes ? Elle ne savait plus bien… il faisait nuit, déjà.

Armeglin entra dans la taverne comme un papillon de nuit attiré par une torche, s’orientant au jugé, la démarche régulière mais un rien vacillante pour un observateur attentif. Sous son état de fatigue, elle maintenait pourtant une vigilance inflexible, analysant d’un regard circulaire la pièce légèrement enfumée par une immense cheminée. Au bar, une créature massive et singulière. Aux tables, quelques habitués, et des voyageurs comme partout. Traînant sa silhouette mince emmitouflée dans sa cape jusqu’au comptoir, elle s’y appuya légèrement en évitant avec une certaine nonchalance le regard trop curieux de la serveuse.

- Un hydromel, et une miche de pain bis.

La voix était neutre, presque sans timbre. Elle avait préféré s'adresser au vieil homme.
Un regard vers la créature cornue lui apprit qu’il ne valait probablement mieux pas trop s’y frotter, vu son armement. Elle s’assit sur un haut tabouret sans faire tinter sa longue épée, dont la pointe dépassait à peine de sous sa cape, et continua d’observer la salle à la dérobée, promenant un regard apparemment vague et fatigué sur les meubles et les gens.

Le cornu se redressa un peu...
l'arrivée de l'inconnu avait fait moins de vague que la sienne, ce qui était logique, mais on ne survit pas dans certaines situations sans savoir reconnaitre certain détails quand ils s'agitent sous votre nez...

Avec un petit sourire en coins, l'homme porta a sa bouche sa tasse de lait.
Il voulu boire et sourire en même temps ce qui n'est jamais une bonne idée!

"Merde!"

L'homme lança la tête en avant un filet de lait lui maculant la barbe...

"Aubergiste! Restez pas les bras ballant! Filez-moi une serviette!!!"

Il reposa la tasse sur le bar en maugréant a voix basse et en s'essuyant avec le chiffon propre que le vieil homme lui tendit, un large sourire dissimulé sous son imposante moustache...

"vache! Ça m'apprendre a faire deux chose en même temps!"

Sa dignité récupérée (ou du moins en train de sécher), il jeta un autre regard a l'arrivante...

"Et tant que j'y suis, amenez deux plats du jour, un pour la maigrichonne là-bas (il designe la nouvelle du pouce), c'est pas avec sa miche de pain qu'elle va se remplumer!"

La douce chaleur de la cheminée diffusait lentement dans ses membres transis, elle se sentait progressivement revenir à la vie. Ses doigts gelés reprenaient leur souplesse, elle en profita pour repousser un peu sa cape sur ses épaules, dévoilant une tunique d’un gris passe-partout et libérant une longue natte de cheveux bruns.
Elle saisit le demi-sourire, mais ne put trancher entre l’ironie, la sympathie ou la lassitude désabusée. Elle se détourna de l’étrange voyageur alors qu’il commençait à s’étouffer dans son lait de chèvre, indifférente, mais il ne tarda pas à se rappeler à son bon souvenir.

Il lui offrait un repas ?
D’accord, elle était fauchée et elle n’allait pas cracher sur une bonne assiettée bien chaude. Mais elle avait suffisamment lutté pour savoir qu’on n’avait rien sans rien ici bas. Une dette envers l'étranger cornu ne la tentait pas plus que ça. Non pas qu’elle eut des scrupules à partir sans rien lui donner en contrepartie, mais elle en avait assez vu pour savoir qu’elle ne lui échapperait pas facilement s’il se mettait en tête de réclamer son dû.

Le bras encore appuyé au bois du comptoir, elle tourna vers lui un regard grave, focalisant son attention pour la première fois depuis son entrée. Un simple sourcil levé lui servit d’interrogation. Elle ne croirait pas une seule seconde qu’il était totalement désintéressé, mais il ne lui laissait pas vraiment le choix, et elle aurait aimé savoir ce qu’il attendait d’elle avant de toucher à l’appétissante pâtée qu’on venait de lui apporter.

Elle fit glisser son gobelet de terre cuite vers elle, but une longue gorgée de l’alcool épicé et le reposa sans heurt. Jetant un dernier regard indéchiffrable à l’autre, elle rangea soigneusement la miche de pain dans sa besace. On ne savait jamais quand elle pourrait en avoir besoin.

Accepté. On verrait plus tard pour les conséquences. Poussant un soupir presque aussi silencieux que le reste de sa personne, elle céda enfin au délicieux fumet qui se dégageait de son assiette, plongeant avec plaisir dans le mélange de chou, de lard et de pommes de terres un peu trop cuites.

Telle la blanche colombe laissant choir sa fiente, une petite erreur a fourchée votre langue! Il ne s'agit pas de Kerrialtan (auquel cas, l'auberge et ses occupant serait sans doute déjà en train de cramer) mais d'Aldérik! Mi humain, mi ranark! Le ténébreux avec ses cornes de boucs ^^'

Aldérik vi le regard que lui portait la jeune femme... Il jeta un coup d'oeil a sa propre pitance, puis a la sienne...

"Un simple "merci" suffira! Vous savez! On ignore donc les règles de l'hospitalité ici?
Je m'appelle Aldérik, du Rothgar! Et chez-moi, quand un voyageur entre quelque part pour la nuit, surtout s'il semble sur les rotule! On l'nourrit!"

[Autant pour moi ! ><’ trop de personnages cornus par ici… erreur réparée.]

Une réponse aussi franche lui valut un second haussement de sourcil, et un sourire en coin fugitif mais sincère, teinté d’un soupçon d’autodérision.

Elle avait trop longtemps vécu dans l’ombre. Elle avait trop été coupée du reste du monde ces dernières années, allant jusqu’à fuir la lumière du jour, mais tout cela était en train de changer. Et qui sait, le monde n’était peut-être pas toujours aussi impitoyable que ce qu’elle en avait vu jusque là… Après tout, à seize ans, elle avait encore beaucoup à découvrir.

Elle jeta un œil à l’aubergiste qui accueillait les voyageurs à grand renfort d’apostrophes bourrues, son bon sourire aux lèvres. Non, certes, on ne pouvait pas l’accuser d’ignorer les règles de l’hospitalité. Ni même la large majorité de la salle qui s’agitait à présent dans un joyeux boucan.
Son regard glissa à nouveau sur son bienfaiteur, notant une musculature certainement puissante, et l’épée une fois de plus. Il avait l’air d’avoir vu du pays.

- Excusez-moi. Je n’ai pas l’habitude de compter sur la bonté des voyageurs.

Elle reprit une bouchée, puis sembla se raviser et ajouter après un bref silence…

- …Merci.

Il avait gagné un sourire. Plus franc.
Si elle continuait comme ça, bientôt elle allait pouvoir gérer des rapports humains normaux. Une première, mais ce soir là elle sentait l’urgence de pouvoir se mêler aux autres autrement que par ses silences. Quelque part, toute son enfance au coin des rues, avant que la guilde ne la prenne pour en faire ce qu’elle était devenue, lui revint en mémoire, et un éclair espiègle traversa son regard autrement sombre. Il était temps de laisser parler Meglin à travers Armeglin, et de cesser d’être « Arme », trop affûtée pour pouvoir approcher les autres.

Avec un sourire franc et un mouvement de sa tasse en terre Aldérik lui adressa un hochement de tête:

"Mais de rien! Ce n'est pas le rôle d'un aubergiste d'offrir le couvert, sinon c'est la mort du p'tit commerce! Par contre, c'est le rôle de tout Rothgarien qui se respecte! Surtout par un temps de froidure comme celui-là!"

Aldérik jeta un oeil par la fenêtre...

"Et avec un temps pareil, je me croirais chez-moi..."

la porte s'ouvre en grinçant... laissant entrer un homme à moitié sec... ou plutôt à moitié trempé...
Il porte des vêtement sombre et un ceinture de tissu d'un rouge vermeil,une épée longue sur con côté et , en guise de couvre chef, deux bandanas entrelacés rouge et noir...
il referme la porte et se tourne vers les personnes peuplant l'auberge...

"Salut la compagnie..." dit il dans un geste semi théatral et affichant un petit sourire désinvolte et quelques peu niais...


quelques peut étonnés par cette entrée pour le moins innatendue... tout le monde se contentait de regarder le nouveau venu...

"Bien... on m'avait dit que les auberges d'ici étaient pleines de vie... peut être est ce la pluie... en tout cas il me semble que ce soit bien la seule ici qui ne fait pas les choses à moitié lorsque elle nous gratifie de sa présence je dirais pour le moins ... humide...et ...froid..." fit l'étrange voyageur tout en s'avançant vers le comptoir...

il se pose au comptoir, laissant toutefois un léger espace entre les deux voyageurs déjà présents...

"et bien patron je serais preneur pour votre meilleure bière,votre meilleure chambre, votre meilleur plat et encore mieux si vous avez..."la

Il tourne son regard vers la fille de l'aubergiste...qui le regardait depusi son entrée avec un regard abasourdi...

"aaaaah le soleil... je suis plutôt ravi de voir un si beau visage et un si beau regard ...cela réchauffe le coeur..pourrais je vous demander votre prénom mademoiselle?"

"M..Ma..Marie..." bredouilla la jeune fille...

"Et bien Marie...vous permettez que je vous tutoie? ... je serais ravi de faire plus ample connaissance avec vous... mon nom est Asran... et j'avoue que ce n'est pas tout les jours que mes yeux se posent sur un aussi beau minois que le votre...parlons un peu voulez vous...?"