Né dans la bonne ville de Paris et portant le patronyme de Jean-Louis, je suis parti à l’âge de cinq ans avec mes parents vers le comptoir de Macao. Mon père, lansquenet d’origine suisse dont la famille vivait en France depuis trois générations, avait obtenus un poste de capitaine des gardes du consulat français auprès des portugais de Macao.
Malheureusement, au large des côtes du pays du soleil levant, une tempête jeta notre bateau sur le rivage et je fus le seul survivant. Par chance, le daimyo local, alerté par ses paysans du naufrage, me recueilli. Venant de perdre le fils de l’une de ses concubines du même âge que moi, il vit dans ce naufrage un signe bénéfique des Kamis et je fus ainsi officiellement adopté. C’était l’année de la bataille de Sekigahara.
Durant les années qui suivirent, j’ai été éduqué comme tous les jeunes samouraïs de mon époque. Le Bushido, à travers les préceptes du hagakure, la pratique du kendo, du ïaido, du battodo et du zen est devenue ma raison d’être.
Après ma majorité à l’âge de seize ans et la remise de mon daisho, je pris place au sein de l’armée du clan familiale dont le mon est orné d’un tansho et je deviens hatamoto, gravissant petit à petit les échelons de cette garde personnelle du daimyo tout en me mariant et ayant deux enfants.
Mais il y a dix ans, une sombre machination hourdie par un clan voisin jaloux de nos katanakaji entraina la dissolution de notre clan par le shogun. Sous les ordres de l’intendant du clan, nous réunîmes 47 fidèles bushi et, après un an de préparation, nous vengeâmes l’honneur de notre habatsu. Obligé de faire seppuku, je refusais cette sentence et devin un ronin. Traqué par la police du shogunat, vivant seul et louant mes services comme tueur à gage pour la somme de cinq cent ryo le contrat, j’acquis ainsi mon surnom de Kozure Okami (le loup solitaire - /孤独な狼 ) en m’engageant sur la voie sans espoir du meifumado.
Ma rencontre avec un shisai du zen soto me fit comprendre l’inanité du meifumado et, n’ayant plus d’avenir au Japon, sans nouvelles de mes deux enfants, je décidais de prendre le chemin de la doulce France tout en retrouvant la Voie de l’unité de l’être par le sabre. M’embarquant sur une jonque avec pour tout bagage mon dotanuki et un naginata, je débarquais en Chine puis, par la voie terrestre, mis quatre ans à rejoindre mon pays d’origine.
Ayant traversé moultes contrées et rencontrés de nombreux peuples tout en continuant ma pratique de la voie du sabre, je viens m’installer dans la bonne ville de Montpelhièr ou j’avais ouï-dire que deux gaulois s’étant formés au japon avaient ouvert un dojo. Je fis ainsi la rencontre de deux senseï dont je suis devenu le kohai tout en continuant de participer à des duels à l’extérieur du dojo afin de continuer à affiner ma technique.
Une nouvelle famille a aussi été fondée dont une fille est née.
Lecture, musique et films sont trois autres activités pratiquées.
- Lecture : Mishima, Epicure, M-Ricard, J-Raspail, T-Deshimaru, E-Jünger, Astérix, Y-Ynoué, A-C-Sponville, Lartéguy, St-Exupéry, C-Durix, F-Genêt……….
- Musique : très éclectique. Avec une préférence pour : classique, zen, musiques de films, musique celtique, Métal symphonique, gothique avec des groupes comme Nightwish, Edenbridge, Katra, Mortal love, Sirenia, In Extremo, Leaves’Eyes et aussi, Lavilliers, B-Springsteen, Amy Macdonald, Genesis, M-Knopfler, Luz Casal, Madredeus, Benito Lertxundi……….
- Films : une prédilection pour les films de sabre japonais en particulier Kurosawa, K-Misumi, Ghost dog et la série des Baby Cart. Mais aussi : T-Kitano, H-Miyazaki, P-Schoendoerffer, la trilogie du seigneur des anneaux, la guerre des étoiles, les tontons flingueurs et les vieux films français en noir et blanc. La aussi, je suis assez éclectique.